Dents d’or s’est barrée. Dans le dernier solstice d’été les cigales s’enfouissent plus vite au fond des draps, piocher la chaleur toxique et mon odeur qui s’évapore quand je me lève.
Il y avait marqué : Ne pas rêver. Là, juste sur son menton, juste en dessous de ses lèvres glossées bien trop parfaites, juste en dessous de ces deux longs yeux finement ciselés. Entres ses seins exotiques comme une vieille carte postale cochonne des tropiques et sa chute de reins bondissante je ne savais plus trop. Dent d’or s’est barrée. Une autre a pris la place quelques heures après, un ventre ballotant mais de surprenants et inattendus gros seins, en essayant tant mal que bien de me faire bander pour mettre la capote. Elle suçait drôlement bien pourtant mais je me suis dit après dix minutes que sucer un bout mou ne devait pas être si agréable.
Mon anniversaire approche. J’aimerais vraiment baiser un être humain, si c’est possible.
